Parce que rien ne se crée, rien ne se perd ... Et tout se transforme !
2 Août 2016
On le sait - et notre conjoint tente de nous raisonner chaque année, puis finalement grommelle, râle voire vocifère selon son caractère lorsqu'il charge la voiture - on en fait qu'à notre tête lorsqu'il s'agit des valises de vacances : on emmène trop de choses. Et, surtout, beaucoup trop de choses inutiles.
C'est mon cas, comme tout le monde (Monsieur MonMari dirait plutôt "comme toutes les femmes") même si j'ai largement réduit la voilure (mais c'est juste parce que je déteste faire les bagages, comme je vous le racontais dans mon billet précédent).
Par exemple, j'emporte tous les jolis petits hauts d'été, bien plus fait pour aller travailler qu'aller à la plage. Et pourquoi ?
- parce que l'été ayant été pourri à Paris, je n'ai pas eu l'occasion de les porter (comme si un haut en soie fragile était adapté à la randonnée montagne. OU comme si l'on s'apprêtait à manger chaque soir dans un quatre étoiles, avec les enfants. Mais oui, biensùr).
- parce que j'ai peur de manquer. Évidemment. Et que ce sont MES vacances, alors faudrait voir à ne pas me contrarier inutilement.
- parce que je me dis que je vais me comporter comme toute modeuse qui se respecte et que je vais faire plein de belles photos pour mon blog et mon Instagram (c'est une excuse tout à fait plausible, qui a marché avec MonMari, alors ne rigolez pas). (Cela fait 10 jours que je suis partie, et seuls les vêtements du haut de ma valise ont été portés, comme d'habitude, le reste restant bien au fond, bien plié, bien au chaud. Au cas où ...)
Tout cela pour en venir au foulard et à son caractère hautement polyvalent donc utile. Pourtant, emmener un foulard en vacances ne coule pas de source. D'aucun pourrait penser que j'ai peur d'avoir froid (en Corse ? Hahaha) et qu'il est destiné aux petites soirées fraîches.
La cause est ailleurs. Je bronze mal. Pour être exacte, je bronze moche. Mon corps se couvre, avec le soleil, de signes cabalistiques divers : c'est la trace de mes doigts quand j'étale, mal, la crème. Je crame partout où je n'en ai pas mis. Puis vient l'étape 2, celle on je boursoufle au niveau du décolleté et des bras (allergie ou lucite bénigne estivale, je ne sais pas trop mais je ressemble à une lépreuse qui aurait, en plus, de l'eczéma). Après, biensùr, je pèle et on recommence l'étape 1.
Donc, le foulard à de multiples vertus : il protège mon décolleté à la plage et en ballade, fais office de sortie de bain et, en cas de soirée Resto (ou bistrot d'à coté), fait également office de top tout à fait convenable. Celui que j'ai emporté vient de chez H&Met m'a coûté 5 euros. Et, en plus, il ne prend pas de place dans la valise ni dans le sac de plage. Un (vrai) indispensable, je vous dis.
Foulard en viscose, grand format, en version top (j'ai juste croisé les deux pointes devant, pour faire un noeud derrière mon cou). J'ai aussi testé la version gilet, j'aime bien aussi ...
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