9 Mai 2016
Dans l'épisode précédent (je vous ai déjà dit que j'étais fan de séries ?): je vous ai fait l'éloge de la couture, sans omettre les difficultés, tout en tentant de vous garder motivées sur le sujet car - j'insiste -, c'est vraiment une activité créative et ludique ...
Je vous ai montré les robes réalisées, ici ...
Aujourd’hui, je vous présente les hauts réalisés (et les bas de la réalisation ...).
Alors, quand un patron indique qu'il faut utiliser du tissu fluide et un peu élastique, ne pas imaginer un seul instant que l'effet sera le même avec un tissu en coton épais et totalement dépourvu d’élasthanne. Donc, me voilà avec une robe importable c'est #ballot ... mais avec des détails soignés (car pour le coup, le tissu raide est plus facile à travailler). Que faire, donc, de ma robe ratée ? Un top, avec un petit bout de ruban (je pense qu'il vient de l'emballage des chocolats de Pâques des enfants #recyclage).
Ce qui veut dire (cf point précédent) que quand tu te lances dans la création d'un top, sans patron en prenant comme modèle un vêtement que tu as déjà, si ce vêtement est réalisé dans un tissu fluide, très fluide tu DOIS prendre le même tissu. Sinon, tu te retrouves avec une blouse à col bénitier, mais bénitier en béton ... heureusement, avec des broches ou des pinces, tu peux jouer les apprentis Roland Mouret, et te faire quelques plissés pour rattraper le coup.
(ne soyez pas surpris de voir maintes fois le même tissu : comme je débute, j'achète des coupons de 3 mètres à 10 euros, au "coupon Saint-Pierre", comme cela je n'ai pas les boules quand je me plante).
Pour ce top, que je trouve personnellement très joli, il ne faut pas s'attarder sur les finitions. Mais finalement, on s'en fout, il n'y a que le résultat qui compte ! En plus, trop tendance ce "off the shoulder top" #cousezfuté
Heureusement, il y a aussi les créations plus heureuses, la blouse qui nécessite deux morceaux de tissus et deux coutures ... et hop, en deux heures (ben oui, quand même), pouf c'est fait.
Deux versions d'un même modèle, l'un réussi et l'autre dont la découpe dos (normalement, une ouverture se fermant par un bouton, dans la version originale) était tellement foirée que j'ai tenté le tout pour le tout, et taillé dans la masse pour faire un décolleté dos.
Comme dirait ma copine V. : "De la contrainte naît la créativité ..."
Prochaine épisode, les jupes. Cette citation prendra toute son importance, quand je vous expliquerai comment je perds des heures à éviter de faire ce que je n'aime pas (monter une fermeture éclair, par exemple).